Dès les années 20, les premières tendances de l’agriculture biologique sont apparues en France et en Europe.

Face à l’apparition d’une agriculture industrielle et de ce fait d’engrais, d’herbicides et de pesticides de synthèse produits par des industries pétrochimiques, l’agriculture biologique fit ses premiers pas.

De plus, la consommation de viandes et de sous produits animaux ne cessant d’augmenter, les producteurs se mirent à l’élevage en batterie (élevages en grand nombre dans des cages hors sol) ce qui incita à tendre vers cette tendance biologique.

Seulement 60 ans après, le ministère de l’agriculture l’a officiellement reconnue.

Durant cette période de flou, les fondements de l’agriculture biologique ont été établis par de nombreux mouvements : Nature et Progrès, le mouvement bio dynamique,… La base de ces fondements est : la création de règles agronomiques et de transformation précises, le respect d’un cahier des charges strict et le contrôle de cet engagement par une tierce personne indépendante.

L’année 1981 marque la création d’un règlement national définissant l’Agriculture Biologique.

Un règlement européen (texte n°2092/91) créé en juin 1991, a permis de définir les règles de productions biologiques pour les végétaux et d’appliquer un contrôle de certification obligatoire pour les transformateurs et producteurs de produits biologiques.

Le Journal Officiel a publié en juillet 1999 une extension du règlement aux productions animales. Celle-ci fut appliquée à partir du 24 août 2000 et immédiatement pour l’interdiction de présence d’OGM dans les produits biologiques.

Malgré un début un peu timide, l’agriculture biologique connut une évolution accélérée au cours des dix dernières années (ventes de produits biologiques multipliées par dix). Les crises telles que la fièvre aphteuse, la maladie de la vache folle, la grippe aviaire etc. ont aidé cette progression. La population a commencé à s’inquiéter pour sa santé et l’environnement et a donc voulu en savoir plus sur ces aliments consommés quotidiennement. Ce qui, de nos jours, conduit beaucoup de personnes à consommer bio.


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